Vendredi (2/5)

Publié le par El Boby

Jérémie et Pierre Yves débarquent à 13h00. On les accueille en fanfare avec un repas estival sur la terrasse ensoleillée. Au menu : tellines, crevettes, grillades de viandes, de poissons, salade… c’est les vacances, les tongues sont de sorties. Pris par le temps mais aussi pas flemme, c’est en métro que nous allons aux arènes.


Le cartel du jour est prometteur : Salvador Vega, Luis Bolivar et Ruben Pinar face aux toros de Peñajara. Encore une fois les cornus sont faibles mais volontaires. Salvatore Vega après une faena à l’énergie voit l’oreille du premier s’envoler à la mise à mort. Luis Bolivar auréolé de ses triomphes en Amérique du sud est décevant, il sera transparent devant ses deux adversaires. Les meilleurs moments sont à mettre à l’actif de Ruben Pinar qui torée tout en douceur avec beaucoup de classe et  d’intelligence. Son style classique touche les trois quarts d’arènes qui le récompensent par deux oreilles. Un triomphe mérité. C’est la troisième fois que nous le voyons, il toréé de plus en plus juste… Pinar gagnera le prix du meilleur torero à la cape tandis que les toros de Peñajara recevront celui du meilleur lot. Cette récompense prouve le triste niveau du bétail de cette feria dans l’ensemble très juste de force. Peut-être, doit on mettre cela à l’actif de l’hiver et/ou d’une moins bonne alimentation ?

 

 

Dans une ruelle près du marché, nous buvons et mangeons debout accoudés au comptoir d’un café. A nos côtés, un groupe d’espagnols encore plus éméchés que nous, crée un vacarme énorme. Les hommes draguent. Deux d’entre eux se mettent au centre de la rue, l’un imite le torero et l’autre le toro. Sauf, que le torero qui n’arrêtait de parler de corrida, réalise ses derechazos avec un mouvement inhabituel qui va de l’arrière vers l’avant. Poli, son collègue-toro charge le leurre a reculons. Peut-être imitait-il un certain Paco Ojeda dans les arènes de Nîmes où était-il simplement bourré…

Publié dans LES PENSEES D'EL BOBY

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